mercredi 5 juillet 2017

✨ Les Larmes Rouges 
Réminiscences - Tome 1
 de Georgie Caldera

« Les sentiments sont propres aux humains, Cornélia. Je suis un vampire, mon cœur ne bat plus, et ce, depuis presque cinq cents ans. Tout est mort en moi... Définitivement mort.... »

Edition : J'ai Lu
Résumé :

« "Le temps n'est rien, il est des histoires qui traversent les siècles..."

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants. 

Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s'y méprendre avec la réalité. »


Mon Avis:

Après avoir tenté de se suicider sur un pont de Paris, Cornélia tente de se reconstruire et de reprendre goût à la vie dans la propriété familiale de campagne. Là-bas, elle découvre que le châtelain voisin n’est autre que le mystérieux inconnu qui lui a sauvé la vie.
Sujette à des rêves étrangement réalistes et à des cauchemars effrayants, la jeune femme va découvrir un monde totalement différent du sien. Violent et sombre.
Ses rêves se révèlent être des souvenirs de sa première vie. Ils lui permettront de comprendre l’origine des terrifiantes hallucinations dont elle est victime.  

L’idée de départ est excellente. J’ai beaucoup apprécié les sauts entre les deux époques, le suspense et le mystère qu’ils laissaient planer. L’univers des vampires du livre prend racine dans les anciennes légendes et c’est vraiment très agréable. On retrouve la noirceur qui entoure ces créatures, la mort, la souffrance, le fameux cercueil et le besoin de sang. L’auteur améliore ce mythe en rajoutant quelques petites choses qui sonnent justes, mais ici point de vampire scintillante au soleil et mielleux à souhait, Henri de Maltombes est un homme troublant, torturé, entouré d’un mystère que l’on souhaite voir s’éclaircir au fil des pages. C’est d’ailleurs ce personnage qui m’a permis de m’accrocher jusqu’à la fin de ce tome.

Parce que face à lui se trouve une Cornélia presque insupportable de naïveté, de curiosité excessive, égoïste et extrêmement difficile à suivre émotionnellement. Ses réactions sont souvent exaspérantes, disproportionnées. Je n’ai pas du tout réussi à m’attacher à ce personnage et  je trouve ça vraiment dommage. Le roman étant centré sur elle, il y a d’interminables longueurs, qui m’ont parfois découragé. Notamment ses luttes intérieures entre le Bien et le Mal. Des notions qui changent du jour au lendemain en fonction de ses besoins.
 🌓

La fin m’a donc laissé un sentiment mitigé. J’ai envie de connaître la suite, surtout pour le personnage d’Henri, et en même temps, je ne suis pas sûre d’avoir l’envie et le courage de supporter les états d’âme de Cornélia pendant 764 pages ! 

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